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FAQ
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Quelle est la différence avec l'ostéopathie ?Les deux professions sont des thérapies manuelles. Se distinguent cependant par : - L'enseignement : Uniforme en étiopathie. Dans les 4 facultés françaises d'étiopathie le cursus est identique tant par sa durée (6 ans) que par son contenu et les examens sont nationaux. En ostéopathie, le contenu et la durée varient selon les établissements, les examens étant propres à chaque école. - Le raisonnement : Logique, causal, scientifique et cartésien, le raisonnement étiopathique est propre aux étiopathes. On dénombre par contre plusieurs courants de pensée en ostéopathie (cranio-sacrée, crânienne chez l'adulte, biodynamique, biomécanique...). Certains ont une approche plutôt énergétique et d'autres plutôt scientifique. - Le geste thérapeutique : L'étiopathie est une thérapie exclusivement manuelle. Les ostéopathes utilisent parfois des outils (ventouses, "Activator", outils fascia...). L'étiopathe utilise parfois les mêmes techniques, cependant le raisonnement étant différent, nous les utilisons dans des cas différents. Outre le raisonnement, la grande force de l'étiopathie réside dans son homogénéité et dans son uniformité. Concrètement, peu importe l'étiopathe que vous consulterez il effectuera le même traitement pour les mêmes symptômes.
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D'où vient l'étiopathie ?Pour vous expliquer d'où vient l’étiopathie, il faut parler de son fondateur français, Christian Trédaniel. Tout commence par un accident de sport qui lui provoque une névralgie sciatique assez handicapante. Après 2 ans de soins médicaux classiques qui ne soulagent aucunement ses douleurs, Christian Trédaniel croise la route d’un médecin un peu particulier, André de Sambucy. Médecin généraliste et pionnier de la thérapie manuelle en France. Il soigne Christian Trédaniel qui devient son assistant par la suite. Après plusieurs années à ses côtés, Christian Trédaniel devient l’assistant du professeur Cointreau en milieu hospitalier puis, pour continuer son apprentissage, il part aux États-Unis. La thérapie manuelle y est bien plus avancée à l’époque. Mais, le futur fondateur de l’étiopathie se rend compte que personne ne sait expliquer l’efficacité des ces techniques. Il consacre alors les années suivantes, à comprendre et à étudier les phénomènes pathologiques. Littéralement la cause de la souffrance (du grec « étio » signifiant la cause et de « pathos » la souffrance), il crée le terme étiopathie en 1963 alors que sa méthode n’était pas finalisée. Il applique la systémique et la cybernétique au vivant et conceptualise le corps en un système qui en regroupe plusieurs. Cela lui permet d’étudier chaque système dans le détail et d’étudier les interactions entre chacun de ces systèmes. Il partage et enseigne ces avancées puis publie la première édition des « Principes fondamentaux pour une médecine etiopathique » en 1979. La même année la 1ère faculté d’étiopathie ouvre ses portes à Paris. Ensuite c’est au tour de celle de Rennes en 1986, puis Toulouse en 1998 et enfin Lyon en 2004. Christian Trédaniel consacre alors le reste de sa vie à l’étiopathie, tant dans l’organisation de la profession que dans l’évolution de ses travaux.
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Que soigne t-on en étiopathie ?De par sa méthode de raisonnement et ses techniques manuelles, l'étiopathe agit sur un grand nombre de pathologies. Vous retrouverez une liste non-exhaustive des pathologies que nous pouvons traiter sur la page d'accueil.
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Qu'est ce que le raisonnement étiopathique ?Le raisonnement étiopathique est basé sur des données scientifiques, l'anatomie, la physiologie, la clinique... L'anatomie permet de comprendre comment le corps est organisé du microscopique au macroscopique. La physiologie détermine la compréhension des mécanismes et du fonctionnement du corps. Quand ces bases sont acquises, nous pouvons comprendre la pathologie, c'est à dire, comment le corps dysfonctionne. C'est l'apprentissage de la clinique. Pour cela nous appliquons la systémique au vivant. Le corps étant un système en regroupant plusieurs etc. Cela permet d'étudier chaque système en détail et d'étudier les interactions entre chacun d'eux. Exemple : le système musculaire regroupe le muscle et les tendons, eux-mêmes regroupant d'autres systèmes à une échelle plus petite(faisceaux, fibres, myofibrilles...). Nous étudions chacun de ces systèmes précisément ainsi que leurs interactions avec les autres systèmes (nerveux, vasculaires...). Ensuite nous appliquons un raisonnement causal afin de remonter des symptômes jusqu'à leurs origines par enchainement de cause à effet.
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Quel est le prix d'une consultation ? Est-ce remboursé ?Le prix d'une consultation au cabinet d'étiopathie d'Arras est de 60€ TTC. C'est un tarif unique, identique pour les enfants, les adultes, les sportifs, les séniors et les femmes enceintes. Les consultations d'étiopathie ne sont pas remboursées par la sécurité sociale. Par conséquent nous ne prenons pas la carte vitale. Cependant de nombreuses mutuelles prennent en charge notre traitement. Vous pouvez consulter la liste en suivant ce lien. Vous pouvez aussi contacter directement votre assurance pour connaître vos droits qui varient selon les contrats.
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Combien de temps dure une consultation ?Pour une consultation au cabinet d'étiopathie d'Arras un créneau d'une demi-heure est toujours réservé. Cependant la séance peut durer un peu moins longtemps. En moyenne 20 à 30 minutes. Cela varie selon les symptômes du patient, son état et le traitement qui doit être mis en place. La première consultation dure généralement un peu plus longtemps que les consultations de suivi.
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Combien de séance faut-il ?On ne peut jamais prévoir à l'avance combien de séances seront nécessaires à votre rétablissement. Trop de variables entrent en jeu ! La pathologie, son degré d'évolution, l'âge, les antécédents, l'environnement du patient... Chaque cas est spécifique. Parfois une séance est suffisante et d'autres fois il faudra 5 ou 6 séances pour les cas complexes. En moyenne, les patients reviennent 2 à 3 fois au cabinet pour un même problème. Le but est d'être le plus efficace et de soigner le patient le plus efficacement et rapidement possible !
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Le traitement est-il douloureux ?Le traitement étiopathique est généralement pas ou peu douloureux. Il est possible qu'une technique soit désagréable voire douloureuse quelques instants dans les cas très inflammatoires, torticolis ou lumbago aigu par exemple. L'étiopathe fera de son mieux et s'adaptera à son patient et à ses antécédents afin d'associer au maximum efficacité, confort et soulagement.
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Pourquoi ça "craque" ?C'est simplement la rupture d'une petite bulle de gaz dans l'articulation, qui provoque le bruit articulaire. Cette bulle de gaz se forme lors de la mobilisation d'une articulation. Le bruit n'est cependant pas systématique, cela dépends des techniques utilisées et des individus. Il n'est pas une finalité, le but est avant tout de redonner de la mobilité à l'articulation concernée. Le "craque" est ni bon, ni mauvais et surtout il n'est pas douloureux. NB 1 : Les étiopathes sont formés pendant six ans, les techniques sont enseignés dès la première année, ce qui permet aux étiopathes de les maîtriser parfaitement. NB 2 : Les techniques cervicales peuvent paraitre plus impressionnantes, particulièrement au niveau sonore car les oreilles sont proches, mais le principe est le même que pour les autres techniques.
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Pourquoi on se "bloque" ? Et comment éviter de se bloquer ?Un blocage (ou une blessure) est la conséquence d'un évènement provoquant un dépassement des capacités d'une ou plusieurs structures. Un choc ou un « faux-mouvement » par exemple. Il est nécessaire de faire un petit point rapide sur l'anatomie articulaire pour comprendre cela. Une articulation est une région où deux ou plusieurs os sont unis. Les articulations permettent la mobilité grâce à l'action musculaire. Chaque articulation est composée : - de cartilage - d'une capsule - d'une membrane synoviale - de ligaments La capsule est une enveloppe fibreuse et élastique qui délimite l'articulation. Les ligaments sont aussi des structures fibreuses et élastiques. Ils recouvrent la capsule et stabilisent l'articulation. La membrane synoviale sécrète le liquide synovial qui nourrit et lubrifie les cartilages. Les cartilages recouvrent les parties articulaires des os et leur permettent de glisser l'un sur l'autre et aussi de répartir et d'absorber les charges. Lorsqu'une articulation est sous-sollicitée, elle s'affaiblit. Les moyens de contention (ligaments, capsule) s'atrophient et sont donc plus sensibles aux contraintes. L'articulation devient moins adaptable. Sa plage d'adaptation sera plus faible. Concrètement, une blessure ou un blocage pourra survenir plus facilement. Qui dit sous-sollicitation, dit aussi vieillissement prématuré des cartilages. Lorsqu'une articulation est peu mobile, le liquide synovial est moins sécrété et moins en contact avec les zones d'amplitude élevées. Les cartilages sont alors moins bien nourris et lubrifiés. Ils s'affaiblissent et vieillissent mal et plus rapidement. Pour avoir des articulations fortes, il faut avoir des articulations mobiles ! Une articulation très mobile sera une articulation très adaptable aux contraintes. Et donc moins sujette aux blocages / blessures. Ça n'empêchera pas de se bloquer dans l'absolu mais cela réduira le risque et l'importance des blocages / blessures.
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